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www.airetcolonnes.com LANDSCAPE ART - Les colonnes flottantes de Jean Moré |
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Biographie / 6 |
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 Développement
Moments traversés
► CoCo
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DOCUMENTA 12
Une fois chaque 5 ans, la ville de Kässel en Allemagne se métamorphose et concentre son âme dans l'art. Il y en a partout... dans les espaces spécialement crées pour ça, dans les musées, dans les rues, dans les parcs. A l'extérieur comme à l'intérieur, les oeuvres s'entrelacent avec l'existant. On pénètre dans tout un monde inouï, crée pour nous, duquel on fini par faire partie intégrante.
Sur les rues de Kässel on se reconnaît entre nous, munis tous d'une carte explicative, des appareils photos prêts à réagir, les yeux grands ouverts, l'air un peu perdu, mais avides d'absorber tout ce qui est lié à l'art, de ne rien laisser nous échapper.
Un cadre de photo, pré rangé dans le décor, forçant la vue vers un autre cadre, plus petit, qui surprend une belle partie de la perspective lointaine de la ville. Pourquoi pas?
Qu'est ce qu'elle fout cette girafe dans un salon expo d'art contemporain? Jusqu'aujourd'hui, on ne sait pas trop... Certes, elle attire les visiteurs comme les mouches. Elle est là, dans toute sa grandeur, (il faut dire que c'est un bébé girafe) empaillée et sage.
Un artiste a fait un trou profond de 1000m vers le ventre de la terre, trou qu'il a rempli après avec une tige de laiton...
Un autre a étalé un tissu rose sur le gazon, abandonné au vent, à la pluie, au soleil, qui lui donnent du mouvement, de la vie.
Beaucoup des photos et des produits média trouvent leur place à Documenta. On se demande si c'est ça le vrai art... mais quand on est devant un mur habillé d' étagères sur lesquelles sont exposées mille et une choses et en s'approchant pour les toucher on se rend compte que en fait... c'est une photo !!!
Oui, il faut vraiment être artiste pour pouvoir imaginer et réaliser ça!
Sinon, l'imagination humaine n'a pas des limites... On s'étonne devant une grande photo placée dans un musée, partageant l'espace avec les fameux tableaux de la période Renaissance.
C'est comme un portrait d'une reine, sauf que les modèles sur ses vêtements sont des photos d'un homme nu, en plusieurs positions.
Dans une autre salle, un réseau de cordes effectivement habillées des vêtements de toutes les couleurs. L'effet est surprenant et il t'envoie tout de suite à réfléchir à la technique employée par l'artiste... il faut bien imaginer chaque phase avant commencer.
Qu'est ce qu'on peut faire avec une masse molle et quelques ficelles? Plein choses... il faut avoir juste l'idée... Une pirogue construite des bidons de plastique vides, un moteur décomposé où chaque pièce est imitée par des branches de bois ou des matériaux trouvables dans la nature, des sachets de graines transformés, des fils métalliques qui servent à créer des tableaux, un champ de guitares interconnectées qui jouent en mode aléatoire, des peintures, des collages, des films, et surtout, trop (pour mon goût) de sexe. J'ai laissé pour la fin l'oeuvre qui m'a plus donné envie d'essayer moi même de participer à la prochaine Documenta, un cube bien gras en plastique vert foncé, GONFLÉ!!! Donc, le gonflable est à la hauteur aussi!
Visiter la Documenta 12 est une expérience enrichissante qui nous transforme à notre insu et nous ouvre de nouveaux horizons sur l'art, sur l'inutilité de choses qui nous émeuvent, sur nos limites et ouverture d'esprit... sur nous mêmes.
Pourquoi pas les Colonnes Flottantes à la suivante Documenta?
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