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LANDSCAPE ART - Les colonnes flottantes de Jean Moré

Jean Moré vu par...

Témoignages

 

 

Michel  Devaux

Parenthèse - CRAM

Sanda Voica

Christine Hedou

Roberte N Hamayon

Tym

Claude Hansen

Alain Jouffroy

Joël Hubaut

Samuel Dudouit

JFA

 

 

Roberte N. HAMAYON

 

Docteur ès lettres

Directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) 

Section des Sciences Religieuses

 

      Si on parlait de Jean MORÉ...

       Conçus à l'origine pour protéger contre les chutes les hommes travaillant sur des chantiers élevés, ces tubes pneumatiques se sont vu érigés au rang d'art sous les auspices d'Alain Jouffroy, après qu'il les ait baptisés "colonnes flottantes".

        Ainsi détournées de leur destin utilitaire, ces colonnes flottantes oscillent entre le besoin de réaliser une chose imaginée et le désir de la fête amicale et de la poésie de l'instant dans un paysage choisi. Avec Jean Moré, c'est bien de fête qu'il s'agit et d'une sorte de feu d'artifice personnel, car ses colonnes géantes, réalisées en toile plastifiée, peuvent monter d'un seul tenant jusqu'à plus de trente mètres; et ce sont aussi des menhirs flexibles, des phares éphémères, sortes d'obélisques sans pesanteur, doigts levés dans les campagnes ou à l'orée des bourgs et des villes, portant des oriflammes de cent mètres carrés.

        Le bon peuple rit peut-être en regardant Jean Moré seul ou au milieu de ses amis, dresser en deux heures à la rencontre du ciel ses phallus géants aux couleurs fortifiantes. Mais ces créations, aussi désintéressées soient-elles, ont besoin de mécènes pour fixer l'image de leur contribution à cette forme originale de "Landscape Art" par de judicieuses photographies et des textes poétiques.

 

 

     

       Nicole Devaux, (alias Roberte N. HAMAYON)  a écrit ce texte pour la première plaquette artistique réalisée par Michel Devaux, en septembre 2001.     

 

        A voir aussi :  Michel Devaux